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Promenade de santé mortelle
Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
Inscrit le : 12/06/2013
Jeu 2 Jan - 14:47
Antonio marchait tranquillement, Geri à ses côtés, il n'était pas inquiet de la nuit qui tombait vu que sa maison - ou plutôt ce qu'il en restait - n'était plus très loin, de plus, il avait bien vérifié pendant sa promenade matinale, aucun animal ou monstre ne se trouvait dans les environs, il pourrai ainsi passer une nuit tranquille. La chasse et la cueillette avait été bonne et Antonio ramenait assez pour que lui et Geri puissent manger à leur faim pendant au moins cinq jours.

C'était à la suite d'une engueulade avec son dernier employeur qu'il avait décidé de se retirer dans sa "maison" familiale. Il avait d’ailleurs faillit le tuer celui-là: après l'avoir fait courir pendant neuf jours pour lui rapporter une misérable statuette, ce dernier avait refusé de le payer car il avait demandé au ranger de la lui rapporter avant huit jours !
Après cet incident Antonio était donc partit pour Forêstrange et y était resté pendant deux semaines. Maintenant, le ranger sentait que la forêt lui avait rendu l'énergie que ces maudites villes lui avait aspiré.

Quand Antonio sortit, il était encore dans les nuages et ne remarqua pas tout de suite ce qui clochait. Heureusement Geri s'empressa de le lui faire remarquer d'un aboiement. Antonio vit alors que de la fumée sortait de la cheminée de la partie habitable de sa maison. Le ranger se mit alors en position de chasse. Il s'approcha discrètement de la petite battisse, déposa son butin près de la barrière d'entrée et, tout en vérifiant qu'il n'y avait personne dehors, Antonio s'approcha sans bruit d'une des fenêtres et jeta un regard dans l'une des rares pièces qui avait survécu à l’incendie d'il y a 14 ans: le petit salon-chambre-salle à manger.
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Vertigo Steins
Vertigo SteinsAventurier Féminin Messages : 44
Inscrit le : 30/12/2013
Ven 3 Jan - 0:39
Ce rêve, il était bien étrange. Même si Le Chasseur ne réalisait pas qu'il n'avait pas de sens, il lui semblait grandement agréable. Petit, sa mère lui avait raconté à quelques reprise ce que sa mère, le grand-père de Vertigo, lui avait raconté sur Fôrestrange. Oui, il fût un temps où cet ancêtre avait vécu parmi les siens dans la forêt avait de s'oublier dans les bras d'une humaine, lui et ses appartenances elfiques. Le temps avait coulé et le rêve lui-même s'avérait une sorte de pèlerinage inavoué. Une part de lui ressentait de temps à autre l'appel de ses racines métisses.

La brume et les passages dangereux, trompeur, emplissait la forêt, lui donnant l'aspect d'un autre monde aux yeux de Vertigo. Pensif, il se déplaçait avec beaucoup de prudence jusqu'à ce qu'il trouva sur son chemin un oiseau effondré contre le sol, mais toujours vivant: un loribus.


La pauvre créature, ayant le don de répéter ce que les humains peuvent dire, s'égosillait sur la dernière phrase entendu avant son incident. "Maudit Loribus, Maudit , Maudit Loribus".

Il l'ignorait à l'instant, mais cet instant avait déjà été vécu par celui-ci dans la réalité. Il y a quelques années de cela, il avait réellement trouvé un loribus, soigné et dressé l'oiseau. L'animal lui avait été un fier compagnon pour de l'espionnage jusqu'au jour où il ne revînt jamais. La cible avait probablement éliminer son ami à plume en voyant l'oiseau traîner trop souvent à sa fenêtre. Néanmoins, Vertigo retrouvait l'animal dans ce décor incongru, ce monde onirique qui permettait presque toutes les fantaisies. Le moment se répéta donc, il retira sa cape pour y enrouler avec précaution l'oiseau qui avait une aile cassé. Stabiliser l'animal était la première priorité pour qu'il n'endommage pas plus son aile. Ensuite, un abris et des soins s'imposaient. Tant de gens détestait les loribus et pourtant, Vertigo ne pouvait s'empêcher de sourire devant la créature. Il les trouvait comique, ils étaient excellent pour démontrer à l'homme combien ils disent des choses stupides en leur faisant entendre ce qu'ils disent eux-même. À savoir le nombre de personne qui parle sans réfléchir, il trouvait conséquent le nombre d'ennemi à cet oiseau.

La chance sourit à Vertigo quand on univers onirique croisa celui d'Antonio. Les ruines de la maison se dressèrent devant lui, en sale état mais la promesse d'un abris acceptable pour la nuit, en sécurité d'une potentielle averse. Le Chasseur entra donc et fit un petit feu, déposant l'oiseau contre le sol. La créature hurlait toujours les même triste mots jusqu'à ce que l'homme se décide à user du peu d'héritage elfique qui lui restait. Quelques bribe tout au plu, il connaissait des fragments de la langue de son grand père. C'est avec beaucoup de douceur qu'il lui murmura trois des mots qu'il connaissait: "Calme, Silence, Ami". Il ne voulait pas que des prédateurs viennent à la ruine, alerté par les cris déchirant du loribus. L'oiseau se calma subitement, son regard noir intelligent (pour un oiseau) fixant Vertigo. Contenté par la réaction de l'animal, l'homme s'absenta un bref moment pour aller cueillir dans les lisières proches quelques plantes pour aider le soin de l'animal. Rien d'épatant, non, il n'avait pas les compétences d'un alchimiste. Mais comme bien des assassins, il savait s'y faire avec certaines toxiques et à dose très faible, celles-ci pouvaient endormir ou apaiser la douleur.

Il s'évertuait donc à construire une attelle et murmurer des mots à l'animal lorsque la présence autour de la maison se fit sentir. Lorsque Antonio observa par la fenêtre, le Chasseur releva la tête et chercha autour de lui sans l’apercevoir. Il n réussit pas à trouver l'homme et son loup ni les sentir immédiatement. De son coté, le Loribus, un peu drogué par les plantes, murmurait avec une quasi tendresse les mots suivant, imitant le Chasseur: "Douuucement, l'ami, douuucement." Pourtant, ce n'était pas le temps à la causette. C'est pourquoi Vertigo intima le silence à l'animal d'un simple murmure du mot elfique "Silence". Un petit moment passa après quoi, il se risqua.

-Qui va là? Je ne désire pas d'animosité.

Il resta sur ses gardes, observant les alentours, une main contre le Loribus blessé et l'autre à la poignée de son épée, au cas.
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Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
Inscrit le : 12/06/2013
Ven 3 Jan - 7:16
Quand Antonio vit que l'homme était seul -mis à part ce loribus blessé- et que ce dernier avait senti sa présence, le ranger continua de contourner la maison et arriva à la porte d'entrée au moment où l'homme prononçait son désir de non-agression. Antonio lança un rapide coup d'oeil à Geri. Ce dernier approuva d'un mouvement de tête la sincérité de l'homme et le ranger rangea son arme dans son fourreau -il ne s'était pas rendu compte qu'il l'avait sortie. Il ouvrit alors la porte avec fracas et entra, Geri à ses talons:
"Ne savez-vous pas que c'est une... Comment vous dites ça ? Euh, une pro... Ah oui, une propriété privée ici ?!, dit-il en faisant sa voix la plus caverneuse, Je vous donné trois minute pour me dire qui vous êtes, qu'est-ce que vous voulez et sachez que si c'est une cet enfoiré de Malcom qui vous envoi, je lui ai déjà expliqué où il pouvait se mettre son contrat. Maintenant, parlez !"
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Vertigo Steins
Vertigo SteinsAventurier Féminin Messages : 44
Inscrit le : 30/12/2013
Ven 3 Jan - 9:14
Le loribus s'énerva un peu sous l'entrée fracassante, malgré le traitements au herbes et la main apaisante qui tentait de diminuer les mouvements qui pouvait lui être néfaste. Le Chasseur ne baissa pas sa garde face à cette entrée agressive après la déclinaison pacifique de ses propres intentions. Il jugea que la personne devant lui devait s'avérer légèrement impulsive pour se comporte ainsi.


C'est avec une certaine surprise qu'il accueillit les dire de l'homme. Cet endroit semblait à la ruine et certains mur brûlé, d'ayant encore de vieilles cicatrices de saccage gobelin, donnait l'impression que l'endroit était à l'abandon depuis un moment, tout au mieux un lieu de gîte temporaire pour les vagabonds comme lui. D'un ton plus ferme, il s'adressa de nouveau à l'oiseau, lui intimant une attitude plus placide à l'aide du mot "calme". Il ne connaissait pas une tonne de vocabulaire, mais ce qu'il savait, il l'utilisait à toutes les sauces.

-Je ne savais pas pour la propriété privé, ces murs brûlés m'ont donné l'impression d'une place à la dérive, en toute sincérité. Quand à ce Malcom, je ne le connais pas. Ma seule raison d'être ici n'est certainement pas vous. Je ne désirais que trouver un couvert rapide pour soigner cet oiseau. Néanmoins, je comprends que nous sommes sur votre territoire.


Territoire. En voyant  le loup et le comportement farouche de l'homme, le terme territoire s'avérait plus adéquat que "demeure".


-C'est pourquoi je ne vous embêterai pas d'avantage. Laissez-moi une simple instant pour ranger mon matériel de médecine et envelopper cet oiseau convenablement, et je suis partis. Est-ce que cette solution vous sied?


Il y avait bien assez de rencontre agressive en ce monde pour que le Chasseur s'enlise dans une altercation de plus. Après tout, son rêve avait aspiré au calme et à la sérénité. L'appel de la forêt.
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Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
Inscrit le : 12/06/2013
Dim 5 Jan - 8:18
Antonio ignora le sous-entendu exprimé par l'homme à travers le mot "territoire" et se contenta de le jauger. Petit-à-petit, les traits du ranger s'adoucirent et devinrent même bienveillant : un homme qui prend le temps de soigner les animaux ne pouvait être mauvais. Geri, sentant ce changement de jugement, rentra les babines et fit retomber ses poils hérissés :
"Désolé de t'avoir brusqué, c'est la première fois que quelqu'un ose s'approcher de ma maison, j'ai donc cru que tu avais de mauvaises intentions. Toi et l'oiseau pouvez rester sans problèmes, il y a assez de place ici et assez de nourritu.... Oups ! Désolé, je revient dans cinq secondes, il y a des plantes médicinales très efficaces ici, dit-il en désignant une petite commode près d'un grand lit deux places, si ton oiseau en a besoin tu peux les utiliser."
Après cela, Antonio repartis chercher les produits de chasse et de cueillette qu'il avait oublié, laissant l'homme avec Geri qui alla se placer devant le feu et posa son regard profond sur cet humain.
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Vertigo Steins
Vertigo SteinsAventurier Féminin Messages : 44
Inscrit le : 30/12/2013
Dim 5 Jan - 13:31
Le Chasseur n'était pas habitué de voir un loup se refuser un repas si facile tel qu'un loribus blessé. Il n'était pas non-plu habitué de voir un comportement changer aussi vivement... Bien qu'il devait avouer rarement rencontrer une personne pacifiquement dans les premiers temps. Il y avait une constance en Farghestan qui faisait en sorte, lui semblait-il, que toutes les personnes qu'il croisait sur son chemin voulait dès le premier moment le tuer pour ensuite se calmer.

C'est avec précaution qu'il bougea à la suite du départ passager d'Antonio, le loup l'observant avec un regard si profond qu'il donnait une impression d'âme, d'une présence plus élevé que la moyenne des animaux. Il ne savait pas comment l'expliquer, mais à plusieurs reprises il avait vue dans sa vie des animaux démontrer une présence d'esprit plus élevé que ses comparses, plus "présent". Ce loup faisait partie de ces animaux d'exceptions. Ne connaissant pas l'animal ni sa loyauté surprenante envers son maître, il murmura un simple "paix" à son intention en elfique, alors qu'il déplaçait l'oiseau blessé vers l'endroit où il y avait de la médecine. Si quelques plantes là-dedans pouvait l'aider d'avantage à faire revenir l'oiseau vers la santé, il ne refuserait pas. Il ouvrit donc la commode pour prendre une feuille ou deux, sa propre cueillette lui ayant donné la plupart des spécimens présent et il prit place dans un recoin de la salle: à distance raisonnable du loup ou du lit.
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Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
Inscrit le : 12/06/2013
Lun 13 Jan - 2:53
Quand Antonio revint, les bras chargés de nourritures et de bois, il ne pu s’empêcher de sourire à la réaction de cet homme face à Geri. Pendant qu'il mettait de bois dans le feu, il rassura l'étranger qu'il n'avait rien à craindre de Geri et qu'il pouvait s'installer pour la nuit sur l'un des deux grands lits si il avait pour intention de rester. Le ranger partit ensuite dans la cuisine d'où il revint une vingtaine de minutes plus tard, deux assiettes, un gros bol et un petit sac dans une main, une entrecôte cuite et une poêle contenant une matière jaune assez ragoutante mais qui dégageait un sublime fumet dans la main gauche. Il déposa le bol devant Geri, le petit sac devant le loribus et les assiettes devant son invité. Une fois cela fait, il mit dans le bol et les assiettes une grande quantité de cette nourriture avnt de sortir sa dague et..... se couper une grande tranche de viande cuite. Devant le regards septique de l'homme, Antonio parla:
Tu n'a rien à craindre, ceci est une omelette d’œuf de Gromph, c'est excellent, quand au sac, il contiens des graines et des fruits. Si mes souvenirs sont bons, les loribus en raffole. Tu devrait te dépêcher de te servir en viande, Geri n'attendra pas plus longtemps. Mais au fait, je suis Antonio, ranger, je n'ai ni famille ni amis et quelques ennemis et toi qui es-tu ?
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Vertigo Steins
Vertigo SteinsAventurier Féminin Messages : 44
Inscrit le : 30/12/2013
Mar 14 Jan - 17:56
Se définir en quelques ligne était une chose ardue. L'espace d'un instant, il envia la vie du jeune homme devant lui. Il avait un bon compagnon, fidèle, il vivait probablement dans la tranquillité de la nature. Depuis combien de temps habitait-il cette maison brûlée? Laissée à l'abandon?

Pour sa part, lorsqu'il jetait un regard en arrière sur sa propre vie, il voyait un bien sombre angle. Les villes lui portait malchance, elles étaient toujours là où il retombait dans affres de la tuerie, de l'assassinat. Son métier inavoué n'étant pas très reluisant, il préférait se présenter sur un air plus humble, seulement son prénom. Le surnom de Chasseur pourrait être mal compris: le gibier qu'il avait l'habitude d’abattre ne s'avérait que rarement du règne animal. Ce surnom, il l'avait obtenu d'une bien sombre manière.

-Je m’appelle Vertigo, je n'ai plus vraiment de famille en ce monde. Je me décrirais comme une lame à vendre, un mercenaire ou encore un vagabond. Voyageur, serait le terme le plus juste. Des ennemis, j'en ai aussi... Qui n'a pas d'ennemis? Des amis, c'est une chose plus rare. Peut-être existe-t-il un ou deux camarade sur ces terres. Les années nous séparent et la mort, peut-être, aussi.

Les amis étaient généralement un danger pour une vie d'anonymat, du moins, les vrais amis.

-Je prends ton conseille à la lettre
, dit-il en se prenant une part modeste de viande puis une bonne part d’œuf, et je te remercie de ton hospitalité, moi, qui a profané ton domaine.

D'une main douce, il encouragea l'oiseau à manger, ce que le Loribus fit dans un calme déconcertant pour un oiseau aussi bavard.

-Beaucoup de gens craignent Fôrestrange, je ne pensais pas trouver qui-que ce soit ici. Tu as du courage, Ranger.

Se faire offrir un repas divisait les distances. Lui qui était plutôt fort sur le vouvoiement avec les inconnus, la nourriture apprivoisait relativement bien l'être qu'il était.

-Passes-tu ta vie parmi ces bois ou es-tu un voyageur, toi aussi?
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Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
Inscrit le : 12/06/2013
Jeu 16 Jan - 21:02
"Ravis de te rencontrer, répondit Antonio, ne t'inquiète pas, les amis des animaux sont la bienvenue ici, quand à Forestrange, sache que je ne la craint pas car j'y suis né. Tu vois cette maison, elle m'a vu naître, a vu mes parents être massacré par des maudits gobelins, a vu Geri me sauver de ces créatures, et m'y a vu passer 14 années de ma vie supplémentaire. Je ne quitte là forêt que lorsque l'appel de l'aventure ou d'un gros client est trop fort. Mais toi, que viens-tu faire près de cette forêt tout de même très dangereuse ?"
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Vertigo Steins
Vertigo SteinsAventurier Féminin Messages : 44
Inscrit le : 30/12/2013
Ven 17 Jan - 12:10
Aux paroles de celui-ci, il acquiesça en silence tout en mangeant. Il n'était pas née dans la meilleure tranche de la société, mais il avait malgré tout acquis une petite pointe de savoir-vivre: infiltrer des nobles pour en tuer un demandait un brin d'élégance. La question posé par le Ranger s'avérait intéressante. Plongé dans ce rêve de souvenir à propos de cette forêt, il n'avait pas spécialement de raison d'y être. Cependant, une chose était certaine, il avait voulu revenir à cette dangereuse forêt d'une manière ou d'une autre.

-Je crois que je cherche le calme, la paix. Les villes sont une excellente source de client, d'argent et d'autres plaisirs. Mais elles sont aussi, à leur manière, des lieux où je perds tranquillement ma nature. Il me faut parfois reculer de la société ou de la compagnie humaine pour reprendre les droits sur mon âme.

Sans le contexte d'assassin, les paroles pouvaient sembler exagérément spirituelle. Pourtant, ce n'étais pas le cas. Il avait simplement marre de toujours se remettre à tuer à chaque fois qu'il remettait les pieds dans un lieu habité. Sa subsistance en dépendait la plupart du temps. Ou alors, il se faisait emporter dans des situations chaotiques dans lequel il devait prendre part. Une idée lui revînt alors qu'il mangeait. Si Antonio habitait Forêstrange, peut-être aurait-il entendu parler de cette rumeur qu'il avait entendu jadis. C'est une énigme qu'il n'avait jamais réussi dans la réalité.

-J'avoue qu'il y a peut-être un second but à ma présence ici, maintenant que j'y songe... Antonio, as-tu déjà entendu parler de l'étoile d'Idel-Salvarieth? C'est une plante aux propriétés extraordinaire, les gens de la cité de Lunimiëalis, surtout les plus vieux, en murmure parfois quelques mots. Ce serait une plante, une fleur, qui pousse en Forêstrange. Ses propriétés curatrices sont aussi extraordinaires que sa rareté est grande. On dit que celle-ci brille dans la nuit tel une étoile tombée du ciel. Tous s'accordent pour dire que la plante ne pousse que dans les tréfonds très lointain de l'étrange forêt. As-tu déjà admiré cette étoile?
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Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
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Sam 18 Jan - 18:58
"Je te comprend, dit Antonio en reprenant de l'oeuf, personnellement, j'ai en horreur la ville, ses bruits et ses pièges parfois plus dangereux que ceux de Forêstrange."
Antonio en était sûr maintenant, si ce Vertigo n'était pas un assassin, alors Geri était une biche ! Mais le ranger sentait bien que l'homme était sincère et qu'il ne tuait pas par plaisir mais par nécessité de survie. Quand ce dernier lui parla de cette fleur légendaire, Antonio se dit tout d'abord que ce devait réellement en être une car il avait visité tout Forêstrange et qu'il n'avait jamais vu rien de tel quand il pensa à quelque chose :
"Comme je te l'ai dit, je vis ici depuis toujours et j'ai donc eu le temps de visiter tout Forêstrange et je n'ai jamais vu cette fleur. Il y a pourtant un endroit que je n'ai jamais visité, il se trouve ici, dit-il en déballant une immense carte fais-main de la forêt et en pointant du doigt une zone vierge de celle-ci, cela fait dix ans que je ne suis pas passé par là, ça fait que je me souviens plus de pourquoi j'ai évité cet endroit. Dans tous les cas, si cette fleur existe, elle se trouve forcément ici !"
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Vertigo Steins
Vertigo SteinsAventurier Féminin Messages : 44
Inscrit le : 30/12/2013
Mar 21 Jan - 1:59
Terminant sa dernière bouché, Vertigo observait attentivement la carte pour s'en faire une image mentale. Si un jour il se perdait en Fôrestrange, il tâcherait de ce souvenir de cette mine d'information précieuse. Forêstrange a beau avoir quelques endroit où les humains daignent aller faire du sombre commerce, il n'existait probablement qu'un seul ermite de cette immensité inquiétante: Antonio.

Le regard pâle jaugea un instant le papier puis acquiesça.

-Oui, c'est une légende. Je serais curieux de la découvrir si elle existe bien, ce serait un premier pas vers un vieux désir: Celui de devenir un explorateur de renom. Le monde est vaste, bien des choses sont encore inconnus ou sont tombé dans les légendes. À mon avis, les légendes et les mythes sont les fragments altéré d'une histoire vrai. La source, bien que souvent moins merveilleuse, existe toujours.

Pensif, il caressa le plumage du Loribus qui tendait vers le sommeil, ce pauvre oiseau semblait réellement épuisé par la peur, les drogues médicinales et sa blessure.

-Quand j'ai trouvé ce Loribus, il criait "maudit Loribus". Je crois qu'un idiot lui a lancé une pierre car il était lasse de l'entendre.

Le Chasseur fronça les sourcils puis marmonna.

-Quel idiot, j'espère qu'il s'est fait dévorer dans les bois.

Quel délice et quelle douleur de retrouver cet ami à plume dans un rêve. Rêve, par ailleurs, si étrange, si lucide... Son esprit faisait toujours abstraction que l'univers était onirique.

-Demain j'irai voir cet endroit dans la forêt et je ferai bien attention. Si tu t'es gardé de t'y aventurer si longtemps, il doit y avoir une bonne raison. Je désire le faire, il faut de l'audace pour devenir explorateur et il faut aussi être un peu imprudent. Sans risque, pas de découverte. Une merveille en milieu sécuritaire est exposée à trop de prétendant. Tant mieux si cette fleur est dans un environnement hostile.

À ces mots il s'enroula dans sa cape, laissant le lit au maître de la place. Son regard fatigué observait le feu puis celui-ci reprit parole.

-Ces goblins et ces créatures... je me demande d'où elles viennent. De terrible histoires traînent à propos de leur provenance mal nul n'a sût me convaincre complètement. D'après toi, Antonio, d'où viennent ces êtres de perdition?
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Antonio Von Black
Antonio Von BlackAventurier Masculin Messages : 243
Age : 27
Inscrit le : 12/06/2013
Jeu 13 Fév - 16:19
Antonio répondit immédiatement à la question de Vertigo :
"J'avoue ne jamais m'être posé cette question, mais si je sais quelque-chose, c'est que quelque soit l'endroit d'où elles viennent, si j'en croise une, je me chargerai de l'y renvoyer."
Après avoir ranger les couverts, le ranger revint dans la pièce principale, faisant remarquer à l'homme que rien ne l'empêchait de s'installer sur le deuxième lit. Il s'allongea ensuite sur le sien et se mit à réfléchir avant de s'adresser une nouvelle fois à Vertigo:
"Si cela ne te dérange pas, j'aimerai beaucoup aller visiter cette zone avec toi : cela me permettrai de connaître enfin tous les recoin de Forêstrange et de mettre à jour ma carte. De plus, cette zone est à trois jours de marche et tu ne connais visiblement pas cette forêt. Je pourrai te servir de guide."
Après quelques minutes à se rappeler des moments qu'il avait passé avec sa famille en ces lieux, Antonio finit par s'endormir.
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